A la recherche du Passé de Pœuilly et de ses environs : des
passionnés ont remonté l'Histoire...
Comme la plupart des villages de cette contrée, établis sur des terrains
défrichés de la forêt d'Arrouaise, Pœuilly ne daterait guère que de
l'époque française. La nouvelle et inintelligente orthographe de ce nom de lieu
ne doit pas le faire confondre avec Poeli, Poilly en Laonnois, Poliacum;
car il est appelé Peully dans une charte de 1155, Peuelli en 1214, Peully sur une
ancienne carte, et Peuliacum, d'après les titres en texte latin. On
serait fondé à en rechercher l'étymologie soit dans le
radical peu signifiant colline en langue romane ; soit plutôt dans le
mot, basse latinité, peula, peule, pâturage. Une vaste pâture où
un premier possesseur élevait des bestiaux aura donné naissance à cette
localité, comme semblerait l'insinuer d'ailleurs la chapelle primitive, dédiée
à Saint Eloi et devenue l'objet d'un pélerinage célèbre perpétué jusqu'à nos
jours. Néanmoins l'origine en serait plus reculée, s'il était permis de
l'attribuer, comme pour Hervilly, à un établissement que la cavalerie romaine
aurait formé en cet endroit fort rapproché du camp de Vermand.
Cauvigny, anciennement Kaveni, Cauvegny, Calveny,
Cavigny, Caviniacum 687 et 918, formait avec Trefcon une cure, dite
de Saint-Martin-des-prés, au doyenné d’Athies. Ce lieu qu’on appelait depuis
les Censes de Cauvigny remonte à une haute antiquité.
Eléments d’information extraits de l’ouvrage de l’Abbé de Cagny qui traite, en 2 volumes, de
l’histoire de l’arrondissement de Péronne.
(bibliothèque de Péronne).
Le tampon de la mairie figurant sur divers documents datant du
19ème siècle montre que la commune s’appelait alors « PŒUILLY ET
AIX ». Par ailleurs, (signe de l’époque napoléonienne ?) un aigle
apparaissait en effigie sur ce même tampon.